Les détenteurs d'une maison individuelle classés F ou G doivent effectuer un audit énergétique avant de mettre leur bien en vente depuis le 01 avril.
Cette exigence supplémentaire visant à améliorer l'efficacité énergétique des logements entraîne naturellement une diminution des prix de ces types de biens. Certains investisseurs optent pour des logements énergivores afin de réaliser des travaux d'isolation et profitent de la difficulté à vendre ces habitations pour obtenir une réduction significative du prix d'achat. Ils se tournent souvent vers des maisons des années 70 qui n'ont pas été rénovées, sachant que l'investissement est moindre pour ce type de bien.
C'est effectivement ce que remarquent les professionnels du marché immobilier : « Les acheteurs exercent une pression sur les prix pour réaliser une bonne affaire. Nous avons constaté l'arrivée d'investisseurs qui exigent des diagnostics F ou G en pensant que plus les travaux sont importants, plus ils peuvent négocier le prix. » témoignent de nombreux agents immobiliers.
Les logements qualifiés de « passoires énergétiques » subissent une véritable décote : « Tous les vendeurs ne sont pas conscients que la performance énergétique d'un logement a un impact significatif sur le prix de vente et hésitent à le réduire. »